In urma articolelor de pe acest blog, incepand din 2009 sunt suspendat de catre Federatia Romana de Schi si Biatlon, iar secretarul general Puiu Gaspar a intervenit la Eurosport Romania pentru a-mi suprima vocea.

Va multumesc pentru comentarii si pentru ca mi-ati fost alaturi.
Din sezonul 2009 / 2010 ma puteti gasi aici:

www.radusavin.ro

duminică, 15 februarie 2009

Ultima conferinta de presa de la Val d'Isere: slalom masculin

Manfred PRANGER (AUT)

Julien LIZEROUX (FRA)

Michael JANYK (CAN)

Michael :

Je devine que c’est vraiment un rêve devenu réalité aujourd’hui. Tu es passé par beaucoup de hauts et de bas dans ta carrière, et maintenant tu es de retour. Dis-nous ce que ça fait d’être le 1er canadien dans l’histoire du sport à gagner une médaille en slalom ?

Pour le moment je suis juste super heureux d’avoir réussi une performance dans un gros événement. Nous savions que nous devions attaquer pour revenir au haut niveau, parce que l’année dernière nous étions vraiment inexistant. Nous nous sommes entraînés très dur, et je savais que j’avais la vitesse pour gagner. Mais maintenant c’est arrivé et c’est vraiment génial.

Les JO sont à la maison l’année prochaine…

Je vis à environ 5 minutes de la ligne d’arrivée. J’ai skié sur cette piste toute ma vie, je me suis même cassé la jambe dessus quand j’avais 13 ans. Je voulais vraiment me prouver à moi-même que je pouvais me battre lors d’un gros événement, et je l’ai fait. Je sais qu’il y aura beaucoup de pression, surtout après aujourd’hui. Mais ce n’est pas grave, j’y suis habitué. Je vais avoir l’opportunité de skier devant mes amis et mes parents, et que je perde ou je gagne ce sera une belle fête.

Votre sentiment sur Lizeroux et Pranger ?

Je suis très content pour Pranger et Lizeroux. Lizeroux a toujours le sourire, c’est quelqu’un qu’on apprécie de voir le matin. Il est toujours de bonne humeur. Pranger peut paraitre très concentré, dur et tendu, dans son univers et il vit la course très intensément. Mais c’est vraiment quelqu’un de bien. Globalement tous les hommes sur le circuit sont de bons copains, et c’est ça qui est bien dans un sport comme le ski. On se bat sur la piste, mais on peut être amis à côté. On se félicite les uns les autres, on sait apprécier quand il y a de bonnes performances de l’autre…

Manfred :

C’est la 4ème fois que je me bats pour une médaille dans une grande épreuve. Les 3 premières fois j’ai réussi à me placer, à portée de la médaille… Cette fois-ci j’ai enfin gagné une médaille et réalisé ce rêve de podium. Je dois dire que j’étais super nerveux avant la 2ème manche et très tendu parce que la course et le tracé étaient très sélectifs. Je me suis dit que je devais assurer une médaille et j’ai foncé. Je me suis senti très bien en cours de route et j’ai encore accéléré sur la fin. A l’arrivée j’ai cherché mon nom sur le tableau, sans le trouver tout de suite. J’ai pas vraiment compris où j’étais, puis finalement je l’ai trouvé tout en haut. L’émotion a été très intense, ça a été un moment extraordinaire.

Quand j’étais au départ j’ai su que plusieurs favoris, dont Grange, étaient sortis, et je me suis dit en moi-même que je devais être solde et prudent. Je savais qu’il ne fallait pas prendre trop de risques sur la partie haute, parce que le tracé était engagé. Au milieu j’ai été content de voir que je pouvais me battre pour une médaille, et j’ai pris davantage de risques. Je ne savais pas que Beni Raich était sorti également, alors que tout le monde attendait cette médaille d’or en Autriche. Je voulais gagner cette médaille pour moi, mais aussi pour l’équipe qui n’a pas eu de chance et a eu plusieurs moments difficiles durant ces Championnats du Monde.

Beaucoup de skieurs parmi les meilleurs sont sortis. J’explique cela par le fait que tout le monde a attaqué, pris des risques pour le spectacle et pour le sport. Les Championnats se jouent sur une course, c’est pour une médaille, la piste est très dure, très exigeante. Heureusement qu’elle était très bien préparée… Il y a eu seulement 17 qualifiés, mais je suis sûr que si ça avait été une étape de Coupe du Monde, il y aurait eu les 30 skieurs à l’arrivée.

Julien :

Félicitations Julien pour cette réussite fantastique. Ce n’est pas une nouvelle médaille d’or, mais une médaille d’argent très spécial. Gagner une médaille d’argent en slalom, après celle du Super-Combiné, dans ta discipline principale, après avoir gagné Kitzbühel, avec tous ces drames autour du slalom, la difficulté de la montagne, toutes les attentes, la foule… C’est un moment que tu n’oublieras pas.

Je pense que ça restera un des plus beaux jours de ma vie, parce que courir les Championnats du Monde à la maison c’est déjà une grosse sensation, mais devant plus de 40000 personnes qui t’encouragent et crient ton nom tout le temps… C’était incroyable ! Je suis juste content de tout ça je crois.

Dans la raquette d’arrivée on disait que la victoire était à ta portée aujourd’hui… Qu’est-ce que tu en penses ?

Je pense que ce n’est pas la peine de prendre le départ si tu penses que la victoire n’est pas à ta portée. Aujourd’hui je n’ai aucun regret, j’ai tout donné. J’ai pris beaucoup de risques dans la 2ème manche, je suis arrivé en bas du mur avec beaucoup de vitesse que j’ai pas très bien su gérer mais j’ai préservé l’essentiel, c’est-à-dire rester dans le tracé. Je pense que je peux être très fier de mon parcours dans ces Championnats du Monde. J’ai couru 2 épreuves et je reviens avec 2 médailles d’argent. Je pense que c’est un bilan plutôt positif.

J’ai un tempérament très explosif. C’est ma grande force parce que je n’abdique jamais, mais c’est aussi à cause de ça que je fais des fautes. J’ai touché du doigt quelque chose depuis le début de saison, et je pense que mon contact avec Jean-Baptiste (Grange) n’y est pas étranger. J’ai essayé de m’inspirer de son calme et de sa fluidité. Aujourd’hui j’ai trouvé un compromis qui est plutôt efficace. C’est du travail, c’est de la connaissance de soi, c’est de savoir comment on fonctionne. C’est un domaine dans lequel j’ai beaucoup travaillé avec Laurent Buttafoghi qui a une approche un peu différente des autres entraineurs. C’est cool parce qu’on a une équipe qui est très complète et on peut aller puiser chez quelqu’un plein de choses. J’ai attaqué la saison, et à la mi-février, j’ai une victoire en Coupe du Monde et 2 médailles d’argent. Je peux être fier, et c’est le travail qui paie. Je suis surtout fier d’avoir mis une stratégie en place, de ne pas en avoir dévié. Maintenant que ça marche je ne vais pas commencer à changer.

Jean-Baptiste (Grange) a été très présent pour moi ces dernières années, et je sais qu’il va avoir besoin de moi dans les jours à venir. Il est notre moteur, il nous aide tous beaucoup. Je serai là tout le temps, disponible, ainsi que tous les autres membres de l’équipe. C’est le panache des grandes équipes de se souder quand l’un d’entre nous va mal. Le skie st un sport individuel, mais nous avons tous un objectif commun, c’est qu’il ramène le globe de cristal à la fin de la saison, et nous allons lutter pour ça tous ensemble.

3 comentarii:

Anonim spunea...

radu mi a placut cum ai cum ai comentat campionatul mondial de ski dar la snowboard si in general extreme.... tu si alexandru mai aveti FOARTE mult de invatat, imi pare rau dar nu o poti tine la nesfarsit cu "dupa parerea mea" si "da cred ca a facut o cursa buna" si "da !!! ai ghicit, ai avut dreptate" . trebuie sa inveti ce sunt alea trickuri si apoi comentati.
ps. vorba ta : " parerea mea" ;)

Tabere cu Suflet spunea...

@paul: Mi-a luat ceva timp sa iti raspund pentru ca m-am gandit mult. Problema e alta. La trickuri ma pricep, am avut sansa sa invat in TTR. Este insa ceva ce nu ma atrage, care nu ma lasa sa pun suflet. Imi cer scuze tie si celor care iubesc acest sport. Cred ca solutia este sa renunt sa mai comentez unde nu pot pune suflet.

Anonim spunea...

Radu apreciez mult sinceritatea dar as vrea sa fi profesionist si sa comentenzi "a la carte" si snowboarding decat sa renunti.
A si inca ceva, sa sti ca nu in toata tara au fost probleme cu zapada, da pe valea prahovei sunt pietre (exceptie face valea dorului)
dar iti dau un exemplu Ranca unde zapada are cel putin 100cm din decembrie.
Succes.